La ministre du Travail refuse toujours d’obliger les entreprises à mettre leurs salariés en télétravail pour freiner les contaminations. Mais elle appelle les employeurs à le « favoriser ».

Le gouvernement a présenté jeudi de nouvelles restrictions sanitaires pour tenter de freiner la cinquième vague épidémique. Il y a un point sur lequel l’exécutif ne veut pas céder: le télétravail. Pourtant, chez nos voisins européens comme la Belgique, le télétravail s’impose à nouveau plusieurs jours par semaine.

« En Belgique, le taux d’incidence est cinq fois plus élevé qu’en France », rétorque la ministre du Travail sur franceinfo ce vendredi. Selon elle, l’enjeu principal est « d’appliquer beaucoup plus strictement le protocole sanitaire » en entreprise.

Mais la ministre du Travail n’est plus aussi catégorique qu’auparavant.

Renforcement des contrôles par l’inspection du travail

Le protocole sanitaire à appliquer en entreprise a également été modifié. Principale nouveauté, l’obligation de laisser à nouveau deux mètres de distance entre chaque salarié dans les restaurants d’entreprise. Il n’est donc plus possible de manger face à face à la cantine.

Le document insiste aussi sur l’obligation du port du masque en entreprise. Sur le sujet, « il y a eu un certain relâchement », reconnaît Elisabeth Borne qui révèle avoir « demandé à l’inspection du travail de renforcer ses contrôles. »

Source : « bfmtv.com » : économie et social le 26 novembre 2021